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Tribulations d'un écrivain en devenir.
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Tribulations d'un écrivain en devenir.
Tribulations d'un écrivain en devenir.
  • Le blog de Denis DANIELS Auteur, écrivain, scénariste? Rien de tout cela encore, mais bientôt! L'aventure difficile d'une première publication à travers mes écrits, mes chroniques, mes pensées, mes coups de cœur et de gueule.
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6 juin 2013

Mon livre

J'espère terminer "bientôt" mon premier roman qui s'intitulera "Ma vie sur le quai".

J'en suis actuellement au chapitre 10, sur les 16 prévus. (pour les puristes, 76.000 caractères espaces non compris jusque maintenant).

En voici les premières lignes qui je l'espère, vous mettront l'eau à la bouche (ou doit on dire la larme à l'oeil quand il s'agit de lecture? ^^)

 

 

"Me voila de nouveau assis sur ce banc de gare. Tout comme mon esprit, le soleil pointe paresseusement ses premiers rayons, déjà embrumés par le temps froid et humide de ce début d’hiver. Aucun train n’est encore arrivé, et déjà les premiers voyageurs avancent machinalement vers leur quai de départ.

Je n’ai aucune idée de l’heure à laquelle il arrive. Il ne me reste plus qu’à attendre. Il ne me reste plus qu’à passer le temps. C’est peut-être là qu’est toute la question, comment passer son temps. Vous qui me lisez, n’est-ce pas ce que vous cherchez à faire ? Vous occuper en attendant la suite de votre vie ? Ne soyons pas prétentieux au point de prétendre à un quelconque besoin d’enseignement ou de culture. On dit que le temps, c’est ce qui nous manque à tous. Mais avez-vous déjà envisagé votre vie d’une autre façon ? Avez-vous déjà envisagé avoir trop de temps ? Non? Hé beh voyons… Mais vous êtes en train de lire! Vous n’êtes pas en train de chasser ou de récolter des légumes pour vous nourrir quand-même. N’ayez pas le culot de me dire que lire vous est vital.

Moi en tout cas c’est ce que je m’apprête à faire, gaspillez mon surplus de temps. Attendre. M’occuper. Moi et mes pensées. Seul assis sur mon banc, tel un Forrest Gump  du vingt-et-unième siècle, mais avec une bonne tête et de mauvaises jambes. Mais moi pas de boite de chocolat pour me tenir compagnie. Juste un paquet de blondes, une flasque vide et mes tristes pensées. D’ailleurs quelle drôle de métaphore de comparer la vie à une boite de chocolat : on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Faut arrêter les pralines surprises mon vieux! J’aurais plutôt dit : la vie c’est comme une boite de chocolat, si tu veux profiter de tout les plaisirs qui te sont offerts, gare à la crise de foi mon gars. Et je peux vous dire que je sais de quoi je parle en matière d’excès et des désagréables conséquences corporelles qui en découlent."

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