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Tribulations d'un écrivain en devenir.
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Tribulations d'un écrivain en devenir.
Tribulations d'un écrivain en devenir.
  • Le blog de Denis DANIELS Auteur, écrivain, scénariste? Rien de tout cela encore, mais bientôt! L'aventure difficile d'une première publication à travers mes écrits, mes chroniques, mes pensées, mes coups de cœur et de gueule.
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25 juin 2013

Chronique : J'ai écrit des paroles.

Aujourd’hui j’ai repensé à une vielle histoire. Ça m’a rendu nostalgique et m’a donné envie d’écrire des paroles.

Je ne suis pas très mélomane (bien que j’aie le profil d’un melocake), et ne m’y connais pas plus en musique que dans le métier de parolier. Mais même pas peur. Je laisse glisser ma plume, emprunte de mes doux souvenirs, et enchaîne refrains et couplets.

Par contre, pour l’air, le rythme ou la mélodie (je ne suis même pas sur du terme exact), le flou artistique complet. Chacun son job après tout. Donc si vous vous sentez l’âme d’un interprète ou compositeur, et que mes paroles vous plaisent, n’hésiter pas à me contacter.

Mieux que des mots maintenant, une démo. Je fermerais juste la parenthèse en vous invitant à lire ma dédicace, à la fin des paroles, dédicace à la merveilleuse personne instigatrice de cet élan créatif.

 

«

                                                                    Pour je tu es

 

Je veux tu nous à moi tout, tu peux dire on juste à nous,

Pas bien peux pas sois pas fou, bye-bye peut-être solo coucou.

Carpe Diem dit qui n’aime, eux nous personne savoir même,

Tu as mon je toi à jamais, car toi est, nous être, tu es…

 

La plus douce, la plus agréable de mes douleurs,

Celle qui ne passera jamais, celle qui masque mes jours,

La plus attendue, la plus chaleureuse de mes peurs,

Celle qui n’arrivera jamais, celle que je craindrai toujours.

 

 Je veux tu nous à moi tout, tu peux dire on juste à nous,

Pas bien peux pas sois pas fou, bye-bye peut-être solo coucou.

Carpe Diem dit qui n’aime, eux nous personne savoir même,

Tu as mon je toi à jamais, car toi est, nous être, tu es…

 

Mon conditionnel imparfait, mon passé composé d’à peu près,

Impossible d’accepter jamais, à jamais impossible,

Mon futur pas si simple, ma cellule, mon Olympe,

Mon attente pénible, ma peine, ma bible.

 

Je veux tu nous à moi tout, tu peux dire on juste à nous,

Pas bien peux pas sois pas fou, bye-bye peut-être solo coucou.

Carpe Diem dit qui n’aime, eux nous personne savoir même,

Tu as mon je toi à jamais, car toi est, nous être, tu es…

 

Le plus beau, le plus sombre de mes regrets,

Celui qui ne passera jamais, celui que j’espérerai toujours,

Le plus âpre, le plus impossible de mes jamais,

Et depuis toi tout ce que je fais, c’est attendre notre tour.

 

 

(Paroles de Denis DANIELS)

                                                                                                                                                                    »

Romantique n’est-ce pas ? Je dédicace donc cette « peut-être future chanson », à celle qui a éveillé mes sens. Celle qui pour la première fois de ma vie, a vraiment fait battre mon cœur. Mon premier coup de foudre et mon premier fantasme…la grosse Alberte de la cantine. Du haut de mes dix ans, je ne voyais d’elle ni rides ni verrues. Je trouvais son double menton adorable, tressautant à chacun de ses gestes tel un pis sans mamelles. J’étais fasciné par ses bas antis varices et sa manière rigolote d’essayer de nous ébouillanter en nous servant la soupe. Mais surtout, j’étais en adoration totale devant son énorme poitrine mole et laiteuse, qui se dressait devant moi tel un défi moqueur. La grosse Alberte m’a fait découvrir mon intimité en cet âge d’or. Mon amour était intense, muet et platonique. J’explorais pour la première fois mon corps en pensant au sien, et à ses atouts charnels.

Puis le temps passa, et je me désintéressai peu à peu d’Alberte au profit de mes petites camarades de classe. Le temps continua de passer, je quittai l’école pour de maintes autres aventures, mais jamais elle ne s’effaça complètement de mon esprit. Elle aura toujours une place spéciale dans mon cœur. C’est pourquoi j’ai voulu lui dédier ces paroles.

J’avoue qu’aujourd’hui encore il m’arrive, lorsque je fais l’amour avec une femme, de repenser à Alberte. Je l’imagine nue à côté du lit, tapant des  mains et de son seul pied valide, ses mamelles et son pis se balançant an rythme de ses encouragements. Mais si à l’époque penser à elle m’a permis de découvrir l’orgasme, maintenant, si elle m’est encore aussi utile, ça n’est plus que pour retarder mon éjaculation.

Merci Alberte.  

 

 

 

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